Les Origines du GOLDEN

Histoire du Golden Retriever

Chiens de berger russe évolués. Il fut très impressionné par cette représentation qu'il demanda au maître des chiens de lui en vendre deux. Ce dernier déclina l'offre en prétextant que le numéro de cirque perdrait de sa valeur si la troupe était amputé de certains de ses membres. Sir Dudley accepta donc d'acheter les huit chiens et ainsi ce petit groupe aurait été la base de la souche fondatrice du Golden Retriever.

Mais la réalité semblerait être beaucoup plus précise que cette belle légende. En effet, c'est bien Sir Dudley Marjoribanks devenu Lord Tweedmouth en 1881 qui commença la sélection du Golden Retriever au cours de la deuxième moitié du siècle dernier, et, c'est dans son domaine de chasse en Écosse où il élevait plusieurs espèces d'animaux dont plusieurs races de chiens tel que Pointers, Deerhounds, Terriers etc..., que la genèse de l'origine des premiers Golden a été possible grâce à la précision avec laquelle Lord Tweedmouth reportait tous les accouplements dans son livre des origines.

Il paraîtrait que Lord Tweedmouth a acheté, en 1865, à un cordonnier de Brighton, le premier retriever jaune nommé Nous, qui serait le résultat d'un couple de wavy coated noirs. Il faut rappeler que la plupart des retriever sont issus en parti des wavy coated (poil onduleux et non ondulé) qui étaient de couleur noire, ou jaune, ou foie et ou bringée.

La grande clair-voyance de Lord Tweedmouth a été d'accoupler en 1868 ce retriever jaune à une femelle Tweed Water Spaniel appelée Belle qui donna naissance à quatre chiots jaunes, trois mâles et une femelle. A partir de cette époque et jusqu'en 1890 Lord Tweedmouth nota scrupulement toutes les naissances dans son Livre des Origines, document conservé par le Kennel Club Anglais.

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TRADUCTION : Prof. R. Triquet.

ORIGINE : Grande Bretagne.

DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D'ORIGINE EN VIGUEUR : 28.07.2009.

UTILISATION : Chien rapporteur de gibier pour la chasse à tir.

CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 8 Chiens rapporteurs de gibier, chiens leveurs de gibier, chiens d'eau.
Section 1 Chiens rapporteurs de gibier.
Avec épreuve de travail.

ASPECT GENERAL : Chien harmonieux, bien proportionné, actif, puissant, bien uni dans ses allures, de constitution robuste, à l'expression empreinte de douceur.

COMPORTEMENT / CARACTERE : Docile, intelligent, naturellement doué pour le travail. Doux, amical et sûr de lui.

TETE : Bien proportionnée et bien ciselée.

REGION CRANIENNE :
Crâne : Large sans être lourd. Belle attache de tête avec l'encolure.
Stop : Bien marqué.

REGION FACIALE :
Truffe : De préférence noire.
Museau : Puissant, large et haut. La longueur du chanfrein est approximativement égale à celle du crâne, du stop à l'occiput.
Mâchoires/dents : Les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
Yeux : Marron foncé ; bien écartés. Le bord des paupières est foncé.
Oreilles : De taille moyenne et attachées à peu près au niveau des yeux.

COU : De bonne longueur, net et musclé.

CORPS : Bien équilibré.
Dos : Ligne du dessus horizontale.
Rein : Fort et musclé, court.
Poitrine : Bien descendue dans la région sternale. Les côtes sont bien descendues et bien cintrées.

QUEUE : Attachée et portée au niveau du dos. Elle atteint le jarret. Elle ne s'enroule pas à l'extrémité.

MEMBRES :

MEMBRES ANTERIEURS : Les membres antérieurs sont droits ; ils ont une bonne ossature.
Epaule : Bien oblique. Omoplate longue.
Bras : De même longueur que l'omoplate, de sorte que les antérieurs, du coude au sol , sont bien disposés sous le corps.
Coude : Bien au corps.
Pieds antérieurs : Ronds ; pieds de chat.

MEMBRES POSTERIEURS : Les membres postérieurs sont forts et musclés.
Grasset : Bien angulé.
Jambe : Solide.
Jarrets : Bien descendus. Ils sont droits et ne tournent ni en dehors ni en dedans. Les jarrets de vache sont à proscrire.
Pieds postérieurs : Ronds ; pieds de chat.

ALLURES : Allures énergiques, avec beaucoup d'impulsion. Les membres antérieurs et postérieurs se déplacent dans des plans parallèles à l'axe du corps. L'enjambée est longue et dégagée sans aucune tendance à relever les antérieurs.

ROBE :
Poil : Le poil est plat ou ondulé avec de bonnes franges. Le sous-poil est serré et imperméable.

COULEUR : N'importe quel ton or ou crème. Ne doit être ni rouge ni acajou. On admet la présence de quelques poils blancs uniquement au poitrail.

TAILLE ET POIDS :
Hauteur au garrot : Mâles : 56 à 61 cm, femelles : 51 à 56 cm.

DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de ses conséquences sur la santé, le bien-être du chien et sa capacité à accomplir son travail traditionnel.

DEFAUTS ENTRAINANT LA DISQUALIFICATION :

Agressif ou peureux. Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.

N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.

Les Origines du Labrador

RAPPELS D'HISTOIRE

  • Le Labrador Retriever est considéré comme une race d'origine anglaise; le standard initial a été établi par les anglais qui ont fixé le type du Labrador actuel. Mais qu'elles sont les véritables origines de ce chien ?

  • Passons sur la légende qui crée le Labrador par croisement d'un chien et d'une loutre, et venons en aux faits. Le Labrador actuel est le descendant direct des " chiens d'eau noirs " importés de Terre-Neuve en Angleterre dès 1814. À cette époque coexistait à Terre-Neuve deux types de chien, le " chien de St John " et le " grand chien de Terre-Neuve ". Le premier donnera donc le Labrador Retriever et le deuxième le Terre-Neuve. Le chien de St John était utilisé par les pécheurs pour ramener les poissons morts qui s'échappaient des filets, dans ces eaux glaciales où l'homme évitait de se mouiller. Ce chien de plus petite taille que le Terre-Neuve était un meilleur rapporteur et lui était aussi préféré car ses poils plus courts ne se chargeaient pas de glace... Il est cependant probable qu'il y ait eu des croisements entre les deux races. Les Anglais, qui recherchaient depuis longtemps le chien de rapport à l'eau qui manquait à leur panoplie de chien de chasse, ont donc importé ces chiens de St John et les ont croisés avec des setters et des pointers notamment pour établir le type actuel et créer ce fabuleux chien de rapport qu'est le Labrador Retriever. Depuis le début du siècle, la race a finalement peu évoluée, banchory bolo " (dual champion chasse et beauté) des années vingt, ressemble fort à un Labrador actuel.

  • Cette partie de l'histoire du labrador est maintenant bien connue, celle qui suscite encore des controverses est celle qui lui précède. D'où proviennent ces chiens de St John ? Si certains pensent que ces chiens pouvaient être là avant l'arrivée des Européens en Amérique, d'autres avancent maintenant de nouvelles hypothèses. En effet, on a retrouvé au Portugal et dans des textes anciens, un chien dont la morphologie et les caractéristiques ressemblent fort au chien de St John, le " cane di castro laboreiro " ou " chien de travail " portugais. La similitude phonétique entre laboreiro et labrador peut n'être qu'une coïncidence, mais pourquoi avoir appelé labrador un chien issu de Terre-Neuve ? Les chiens primitifs retrouvés chez les indiens ressemblaient plus à des chiens loup type spitz qu'à des chiens continentaux aux oreilles tombantes. De plus il est prouvé que dans leur quête de la morue, les portugais se sont souvent aventurés dans les eaux froides de l'est américain. Il est alors fort probable que les chiens qui accompagnaient souvent les marins aient été laissés sur place et aient prospéré.

  • Le chien de St John est noir et le standard initial n'acceptait que la couleur noire. Il naissait pourtant des chiens jaunes dans les portées, mais ceux-ci étaient éliminés de la race. le premier Labrador jaune enregistré fut ben of hyde " et d'autres suivirent jusqu'à la création du " Yellow Labrador Club " en 1924, reconnaissance Oh combien officielle de la couleur jaune ! La couleur chocolat subit le même sort avec une même résistance jusqu'à sa reconnaissance dans les années soixante-dix. On pense que la couleur chocolat est une réminiscence de croisement avec des " Chesapeake bay dog retriever ". De nos jours encore, certains éleveurs et juges ne considèrent pas le chocolat comme un Labrador à part entière...

  • En Angleterre, depuis la guerre, et à cause de l'absence de confirmation, la race tend à se scinder en deux, les lignées de travail aux types fins et élancés, et les lignées de beauté aux museaux plus courts et aux ossatures fortes. En France, l'examen de confirmation rétrécit l'écart pouvant exister entre les deux usages du Labrador.


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